Le cahier des charges est fixé dans un questionnaire en ligne, auquel les Allemands ont répondu massivement jusqu’à présent (10.000 et 15.000 personnes pour parler de lait ou d’œufs), et ce, sur la base du volontariat et de la participation citoyenne. Leurs spécifications sont élevées, menant à des niveaux de produits bio – parce que la notion de bien-être animal est fondamentale.
Dans cet extrait d’interview, vous trouverez des clés de lecture pour mieux comprendre les valeurs des Allemands dans l’alimentaire, comment celles-ci évoluent et où elles restent différentes des Français.
Merci à notre interlocuteur pour son regard croisé et riche sur la question des évolutions de valeurs des consommateurs.
Ce mois-ci, les intempéries nous rappellent le lien ténu qu’a notre société avec l’agriculture. Un point qui est moins présent en Allemagne qu’en France, où la notion de terroir est forte.
Nous sommes allés à la rencontre de Nicolas Barthelmé, français d’origine vivant en Allemagne, qui a monté l’initiative « Du bist der Chef ! » (c’est toi le chef) outre-Rhin. Finalement, la « Verbrauchermarke » (la marque des consommateurs) annonce la couleur tout de suite : elle s’incarne par les consommateurs qui la constituent. Ensemble avec les producteurs, éleveurs, agriculteurs, ils développent des produits alimentaires de base qui sont ensuite destinés à être présents dans la grande distribution.